Thomas et Antony, de l’alternance au poste de chefs d’entreprise

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Article de presse paru dans La Voix du Nord (janvier 2019)

Après un cursus en alternance à l’AFPI, Thomas et Antony sont devenus chefs d’entreprise et tiennent à être ambassadeurs de l’alternance, « une voie royale pour se réaliser professionnellement ». La trentaine à peine dépassée pour l’un, 23 ans pour le second, Thomas Richez dirige l’entreprise Seti à Lesquin et Antony Dailly a créé la société Daima Koncept à Roncq.

Le déclic se fait pour Thomas en stage de 3ème chez MCTF, société de métallerie-serrurerie à Fresnes-les-Montauban, « le côté manuel du métier m’a plu de suite. Partir de l’état brut, créer des choses, c’est juste fascinant ». Mais pour ses parents, la chaudronnerie est un peu une voie de garage. Il tient bon en cumulant les diplômes du BEP, bac au BTS conception de chaudronnerie industrielle à l’AFPI. Embauché dès ses diplômes en poche, il monte en compétences durant sept ans, « j’ai fini par démarcher les chantiers, assurer leur suivi de A à Z ». Mais prendre son envol, « être libre de ses choix » le titille. Il ouvre SETI, société d’équipement en tuyauterie industrielle en 2017.

Tel Obélix tombé dans la marmite, Antony Dailly baigne dans la soudure depuis tout jeune. Son père dirige une société de traitement de surface des métaux. Antony passe du temps à ses côtés, « je l’avais en modèle ». Sa mère contribue aussi au fonctionnement de la société familiale. Alors, la vie de patron, il connaît. Il débute l’alternance en CAP couverture « pour tester » mais sa voie, c’est la chaudronnerie industrielle. Après un CAP, un bac, il commence par des petits boulots en tant que soudeur-chaudronnier puis se lance vite à son compte. Pas simple de se faire un nom mais Antony s’accroche sans compter ses heures dans « la construction en métal design en acier, alu et inox » et assure « ne changer pour rien au monde ».

Porte d’entrée

Grâce aux profs ayant transmis le savoir-faire, pour tous deux l’apprentissage « est une porte d’entrée dans l’entreprise, donne les bases pour devenir entrepreneur ». Certes la vision du métier est faussée : la chaudronnerie n’est pas une voie de garage mais « un métier technique nécessitant des compétences à la fois manuelles et intellectuelles ». Oui, le métier est physique, salissant mais « enrichissant. Pour celui qui en veut, y’a du boulot ».

Et, après avoir été eux-mêmes encadrés pendant des années, Thomas et Antony sont devenus à leur tour tuteur d’un apprenti car « on est fier d’exercer ce métier, on veut le faire aimer. On le recommande car c’est un métier passionnant avec beaucoup de débouchés. »

L’alternance rend le jeune plus autonome

L’alternance, « c’est extrêmement formateur. C’est une mise en pratique dans le monde réel des connaissances théoriques. On se sent davantage investis et motivés » lancent les deux entrepreneurs considérant que cette voie les a rendus « plus autonomes que s’ils avaient été en formation continue ».

Lors de leur période en entreprise, les élèves sont encadrés par un tuteur référent qui suit leur parcours professionnel de près. L’alternant est alors salarié, reçoit des missions comme les autres salariés, des objectifs à réaliser en temps et en heure et il est rémunéré sur une base mensuelle comme eux. Les équipes en place dispensent aussi au quotidien des conseils techniques, des astuces de pros. « La transmission des savoir-faire, il n’y a rien de tel pour gagner en autonomie et enrichir le CV. Tout est réuni pour tirer parti de l’expérience comme véritable porte d’entrée dans la vie professionnelle »

Chaudronnier, un métier plein d’avenir

L’apprentissage est souvent assimilé à un choix par défaut, destiné aux jeunes en échec scolaire. Les préjugés restent tenaces et plombent l’attractivité de la filière. La filière chaudronnerie industrielle peine à recruter des candidats.

Si les jeunes ont beaucoup de mal à se projeter dans l’avenir, cette offre de formation leur est très peu proposée alors que les métiers de l’industrie sont en tension. Il s’agit pour l’AFPI de bousculer les idées reçues d’autant que l’on peut préparer des diplômes à partir du CAP et se perfectionner jusqu’au BTS, voire au-delà. La limite d’âge a été repoussée à 30 ans contre 26 ans auparavant.

L’alternance permet aussi des cursus offrant une formation concrète, un travail rémunéré et un emploi durable à la clef. « Huit apprentis sur dix trouvent un poste dans les six mois qui suivent leur formation. C’est un réel tremplin pour l’emploi vers un métier d’excellence », souligne José Cassel, chargé de mission à l’AFPI.

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